Bonus 2 : Hermeton-sur-Meuse

En « bonus », nous publions régulièrement la description détaillée d’itinéraires de randonnées qui ne figurent pas dans les deux guides « 15 Randos en Ardenne ».


HERMETON-SUR-MEUSE
Une balade de caractère !

L’Hermeton : une petite rivière capricieuse et tumultueuse, dans une vallée étonnante qui a conservé son caractère sauvage, aux ambiances enchanteresses…




Longueur : 16,900 km (18,400 km par la variante de la section 2).

Profil : exigeant. Plusieurs sentiers accidentés, avec des passages pouvant être escarpés;  plusieurs  pentes raides, tant à la montée qu'à la descente. Il est indispensable d'avoir de bonnes chaussures. Des bâtons de marche à bout pointu sont conseillés. Impraticable en période de crue de l’Hermeton. 

Cartes IGN : 53/7-8, 58/3-4. 

Point de départ : le pont sur l'Hermeton à Hermeton-sur-Meuse
Coordonnées GPS : N 50°11.927, E 4°48.946

Pour y parvenir :
De l'E411, prendre la sortie 20 en direction de Philippeville par la N97. À Onhaye, quitter la N97 et prendre la direction de Givet et Hastière par la N936. À Hastière-Lavaux, rester sur la droite, traverser le village par la rue M. Lespagne (rue étroite !), puis la chaussée de Givet, jusqu'à Hermeton-sur-Meuse. Parking à gauche de la route, à l'entrée du village, juste après le pont sur la rivière. 
De Philippeville, par la N40 jusqu’à Petit-Doische, puis la N908 jusqu’à Heer-Agimont, et enfin la N96 jusqu’à Hermeton-sur-Meuse. Peu avant le village, obliquer à gauche (rue de France puis rue de Dinant) en direction d’Hastière. Parking à droite de la route, juste avant le pont sur la rivière.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

Première section : la vallée de l'Hermeton (8,000 km)

L'Hermeton prend sa source au sud de Samart, du côté de Neuville, dans la région de Philippeville. Il est considéré comme une rivière très peu polluée, très poissonneuse. Il se jette dans la Meuse après un parcours de 32 km.
Plusieurs colonies de castors s’y sont établies.
La flore y est d’une grande richesse. En saison (généralement avril, mai), le fond de la vallée est tapissé de fleurs blanches agréablement odorantes : il s'agit d'ail sauvage ("ail des ours"), dont les feuilles sont appréciées en cuisine pour rehausser un plat ou une salade, ainsi que dans la fabrication de fromages. Elles peuvent aussi se grignoter. (Attention à ne pas les confondre avec le muguet !)
L'aconit tue-loup, aux fleurs jaunes, est également bien présent (à noter que cette plante contient de l’aconitine, une substance très toxique !).


Dos au centre du village, on démarre en direction d'Hastière-Lavaux.
Une centaine de mètres après le pont sur l’Hermeton, on tourne à gauche sur un chemin asphalté (balises : rectangle jaune, marquage GR jaune et rouge, et "coquille" de Saint-Jacques de Compostelle).
Après quelques mètres, au Y, on continue tout droit.

120 mètres plus loin, on passe à la hauteur du Moulin d’Hermeton, au lieu-dit « Martia ». Panneau didactique.
Construit au XIXe siècle, cet ancien moulin à farine fonctionnant à la force hydraulique a été incendié en août 1914 par l’envahisseur allemand. Reconstruit, il a été exploité jusqu’en 1958. Propriété privée.

Le chemin devient empierré. Il n’est pas rare d’apercevoir, du côté des prairies qui nous séparent de la rivière, des hérons cendrés.
900 mètres environ après le moulin, le chemin entame un long virage vers la droite.

On parvient bientôt au pied de rochers couverts de mousses. Bancs.
On dépasse un pont à gauche : il s’agit de l’ancien pont « Georgine ».
Georgine était la propriétaire d'une buvette en bois qui se trouvait jadis à cet endroit, rendez-vous des promeneurs, des chasseurs et des gardes forestiers.
Une station limnigraphique est installée à côté de ce pont. Panneau didactique expliquant son rôle.

On poursuit sur un sentier le long de la rivière (balises : idem).
Le sentier devient rapidement étroit et accidenté, surplombant par moments le bord de la rivière.
Une vigilance toute particulière est donc requise ! En cas d'humidité le rocher peut être glissant.
Les deux derniers mètres du premier tronçon accidenté sont constitués par le franchissement, en descente, d'un petit bombement rocheux.

Un peu plus loin on rencontre un autre passage exigeant les mêmes précautions.
On retrouve ensuite un parcours plus tranquille.
On passe à la hauteur d’un gué et l’on poursuit sur un chemin plus large.
À la hauteur du gué suivant, le chemin redevient sentier.


Après avoir dépassé une pessière, on entame une rude montée. Celle-ci n'est pas longue, mais la pente est raide, équipée d’une corde. On longe celle-ci de préférence par la gauche.

La descente qui suit, sur un sentier très accidenté (corde), requiert à nouveau l'attention.

On poursuit sur un sentier tantôt  large et confortable, tantôt étroit et accidenté.
On franchit un ru.

Un peu plus loin, le sentier s'élève à nouveau sur le talus, très raide et accidenté sur quelques mètres.

On parvient ensuite à un Y. Négligeant le balisage actuellement en place (avril 2022), on prend à gauche, vers la rivière. On franchit aussitôt un ru.
Et l'on retrouve un parcours à nouveau paisible (quelques arbres abattus à contourner).

Quelques mètres avant une barre rocheuse qui interdit de poursuivre le long de l'eau, le sentier vire à droite et, équipé d’une corde, entame une montée sévère, mais sans difficultés.

Au sommet, le sentier vire à gauche. Quelques mètres plus loin, il repart en descente.
Celle-ci est raide et est équipée d’une corde.
Il faut  ici se méfier des gravillons – ou de l’humidité – qui peuvent rendre la piste glissante. La manière la plus sûre d'effectuer cette descente est de négliger la corde et de faire des lacets par la droite, en choisissant les passages de moindre pente entre les arbustes à droite de la piste.

Après cette descente, on poursuit sur un sentier relativement plus tranquille.
On rencontre plusieurs passages habituellement boueux. On franchit plusieurs rus.

Après un parcours assez long (1100 mètres environ) le sentier balisé vire à droite, entamant une montée, à la hauteur d'une petite construction en briques rouges, en ruine (à main gauche).
            De nombreuses traces de castors sont visibles dans ce secteur (situation en 2020).


Après 100 mètres de montée, on parvient à un Y avec un chemin herbeux. On choisit la gauche et l’on poursuit sur le sentier balisé (balises : idem).
            Un panneau directionnel interdisant l’accès aux autos et motos semble ici tout-à-fait incongru. Ce panneau a une histoire. Il se trouvait précédemment placé beaucoup plus haut, au lieu-dit « Les Hallées », sur un chemin public traversant un domaine privé. Le nouveau propriétaire (qui n’est pas originaire de la région) a fait enlever tous les panneaux qui indiquaient le caractère public de ce chemin. C’est un de ces panneaux que l’on retrouve placé ici.

Après une bonne centaine de mètres, une descente nous ramène au niveau de la rivière.

On rencontre ensuite, à plusieurs endroits, des arbres abattus par les tempêtes, qui gênent quelque peu le passage sans l’entraver.

Environ 1900 mètres après la bifurcation, on parvient à la hauteur d’un large pont de pierre. Délaissant le balisage, on tourne à gauche et l’on traverse l’Hermeton.


Deuxième section : vers le ruisseau de Soumiée (3,500 km)

On poursuit sur un chemin forestier qui ne tarde pas à s’élever dans le bois de Chêneu. Les tronçons les plus raides alterneront avec des pentes plus légères, des replats et des vallonnements.
La dénivelée totale sera d’environ 130 m.

Après 400 mètres environ, on commence à longer par la droite une vaste parcelle déboisée, en voie de repeuplement. On dépasse un chemin à droite. Un second un peu plus loin. On néglige  ensuite un étroit sentier en forte montée sur la droite.
Au-delà de la parcelle déboisée, on ignore un chemin à droite.

Une courte descente nous mène à l’orée du bois. La montée reprend, entre un champ et la lisière forestière.
On dépasse l’entrée d’une propriété privée, puis un chemin à gauche (potale mariale sur la gauche).
Devenu empierré, le chemin se glisse entre des prairies et l’orée du bois.

La montée se termine bientôt. On côtoie, à main droite, un chemin privé.
Quelques dizaines de mètres encore, et l’on parvient à un embranchement.
Coord. GPS : N 50°11.448, E 4°46.067

Notre itinéraire de base se poursuit vers la droite. Mais une variante – pittoresque, plus belle, plus « sportive » – peut également être envisagée ici. Nous la détaillons un peu plus loin.

Si l’on choisit l’itinéraire de base, on tourne donc à droite, sur un large chemin empierré.
75 mètres plus loin, on dépasse un chemin privé à droite.
Une vieille couche d’asphalte, très dégradée, recouvre à partir d’ici notre chemin.
120 mètres encore et l’on dépasse un second chemin à droite.

À proximité des premières maisons de Gochenée, le chemin a été  réasphalté.

Juste après avoir dépassé une maison isolée (n° 44) à gauche du chemin, on tourne à gauche sur un chemin empierré, partiellement recouvert d’asphalte fortement dégradé.
Croix de pierre sur la gauche, près de la maison.

Après une centaine de mètres, on ignore un chemin à droite.

300 mètres plus loin, on passe devant une maison isolée.
Le chemin, large et empierré, en descente, nous ramène dans la forêt.

600 mètres après la maison isolée, on parvient à un embranchement.

C’est ici que l’itinéraire de la variante rejoint notre parcours de base.
Coord. GPS : N 50°11.304, E 4°46.583

On tourne à droite, à angle aigu, toujours en descente.

50 mètres plus loin, au Y, on oblique à gauche.
30 mètres encore, et l’on parvient au ruisseau de Soumiée, qui passe sous le chemin.


Variante : un crochet vers l’Hermeton et les gués du ruisseau de Soumiée

Cette jolie variante, qui augmente l’itinéraire d’environ 1500 mètres, présente un parcours pittoresque qui permet de retrouver (brièvement) l’Hermeton et de remonter le cours du ruisseau de Soumiée… en franchissant huit gués.
Ces traversées se font sur des pierres, à des endroits où le lit du ruisseau est assez large. Inutile de dire que, en dehors des périodes de relative sécheresse, les chaussures risquent d'être un peu mouillées !

Cette variante est cependant fortement déconseillée, voire impraticable, lorsque le débit du ruisseau est trop important, notamment lors des longues périodes de pluies abondantes ou juste après celles-ci, et en périodes de fonte des neiges.  

À l’embranchement indiqué plus haut dans l’itinéraire de base, à la fin de la 1ère section, on tourne à gauche sur un chemin empierré en légère montée, entre champs et prairies (balise : rectangle vert "4").
Au sommet de la montée, on côtoie une ligne électrique.

La descente nous conduit dans le bois des Rochettes. L’empierrement se termine.
On parvient bientôt à un Y, où notre chemin vire fortement à gauche, toujours en descente (balise : deux points rouges sur fond blanc).

La descente s’accentue ensuite. On rencontre un nouvel embranchement où notre chemin vire à droite (balise : rectangle vert "4"). On ignore ensuite plusieurs chemins de débardage. 

En approchant du bas de la descente, on retrouve l’Hermeton, tout proche. Nombreuses traces de castors !
Au bas de la descente, juste avant d’atteindre le ruisseau de Soumiée, on tourne à droite (balise : idem).

Nous allons maintenant remonter le cours du ruisseau sur un peu plus d’un kilomètre, tantôt sur sa rive gauche, tantôt sur sa rive droite, en le traversant huit fois !
Ces traversées se font à gué, sur des pierres, à des endroits où le lit du ruisseau s’élargit.  



Après la 5e traversée, on emprunte un étroit sentier sur la droite, parallèle au ruisseau.
Au-delà du  8e gué, on néglige un chemin en montée sur la gauche, on franchit un ru. Le chemin devient empierré.
Notre chemin entame ensuite une succession de virages. On néglige un chemin à gauche, on passe au-dessus du ruisseau de Soumiée.

300 mètres plus loin, on parvient à un embranchement, au bas d’une montée.

C’est ici que l’on rejoint l’itinéraire de base.
Coord. GPS : N 50°11.304, E 4°46.583

On tourne à gauche.
50 mètres plus loin, au Y, on oblique à gauche.
30 mètres plus loin, on parvient au ruisseau de Soumiée, qui passe sous le chemin.


Troisième section : retour par la ferme des Onches (5,400 km)

Ayant franchi le ruisseau de Soumiée, on entame une montée qui nous mène dans le bois dit les Deux Fonds de Lays. Le chemin se révèle rocailleux.

Après une centaine de mètres, on ignore à droite un chemin de débardage. Notre chemin vire à gauche. Passage très rocailleux. Notre chemin se dédouble.
Une cinquantaine de mètres après la sortie du virage, on quitte le chemin pour s’engager, à gauche, sur un sentier parallèle.

On suit ce sentier parallèle jusqu'à son terme, où l’on rejoint le chemin.
On dépasse aussitôt un chemin en descente à gauche.
La montée se poursuit, plus légère. On dépasse une allée herbeuse à droite, une deuxième un peu plus loin.


La montée se termine. On parvient à l’orée du bois.
On dépasse un chemin en descente à gauche. Notre chemin s’incurve vers la gauche, en légère montée.
On débouche sur un chemin asphalté. On tourne à droite entre champs et prairies.
En face de nous, habituellement bien visibles : les nuages de vapeur de la centrale nucléaire de Chooz.

Après 700 mètres, on passe à la hauteur de la ferme des Onches, qu’on laisse à main gauche.

180 mètres plus loin, on parvient à un embranchement. On tourne à gauche sur un chemin empierré (balises : losange rouge et balise VTT bleue – qui ne sera visible que plus loin).

Après 450 mètres, on commence à longer à main gauche la lisière du bois de Brejoul.
270 mètres plus loin, on dépasse un chemin empierré à gauche. On pénètre dans le bois de Brejoul.
250 mètres encore, et l’on ignore un chemin à gauche, un chemin à droite.

Notre chemin entame bientôt une descente. L’empierrement se termine. On dépasse une allée forestière à gauche.
Au cours de cette descente, on emprunte sur la droite un sentier parallèle au chemin.

Plus bas, la descente s’accentue, présentant deux passages rocailleux où la vigilance est requise.

On parvient ainsi aux premières maisons d’Hermeton-sur-Meuse. On tourne à gauche sur une voie asphaltée.
Après une quarantaine de mètres, on continue tout droit, tenant la gauche, rue du Cumont.
À la hauteur de l’église, négligeant la rue à droite, on continue tout droit dans une rue plus étroite, la ruelle « Les Biaux ».
Celle-ci débouche sur la rue de Dinant, à proximité de notre point de départ.


Possibilité de boisson ou de restauration :

- À Hastière, plusieurs établissements.


Mise à jour : 30/04/2022